Si la longévité perdure… des petits vieux, nous en aurons en veux-tu, en voilà. C’est en tous les cas ce que nous promettent les chiffres de l’INSEE[1]. Avec ce vieillissement de la population, la prise en charge de la personne âgée dépendante comme enjeu de notre santé publique, devrait se maintenir.
Et oui, la crise est partout ! Tous les samedis, dans les villes, dans la rue, tout de jaune vêtue… la crise est là ! Et les seniors alors ?
Bien en voilà un autre, un enjeu de plus à notre panel du prendre soin en psychiatrie. Le « hic », là-dedans, c’est que de bien traiter les personnes âgées, ça coûte infiniment plus cher que de les maltraiter. Et vu la complexité des problématiques dont nous fera part cette 11ème édition du Congrès Français de Psychiatrie, nous pouvons nous interroger quant à la place que nous réservons à nos petits vieux, dans un système sanitaire en crise.
Fini, les doigts de pieds en éventail à siroter des Vodka-Martini sur les plages d’Acapulco…La personne âgée est aussi en crise !
Rendez-vous les 6 et 7 décembre 2019 à Nice.
C’est l’hallu !
A travers les nombreuses atteintes neurodégénérative, c’est en effet ce que démontreront les auteurs de cette session. Ils s’appuieront sur les atteintes qui ont comme présentation clinique inaugurale des symptômes visuels, allant de la cécité corticale à l’exemple du syndrome de Benson (l’atrophie corticale postérieure) aux distorsions visuelles de type hallucinations (maladie à corps de Lewy, maladie de Parkinson).
Y’a pas de mal à se faire du bien.
☞ Passez par la case prison ou sautez dans le puits ?
De manière plus globale, les symptômes psychiatriques et les troubles cognitifs sont souvent comorbides chez la personne âgée. Il n’en reste pas moins qu’ils s’y trouvent fréquemment sous-évalués. Le symposium abordera spécifiquement cette thématique avec une présentation décrivant l’ajustement du contrôle cognitif comme nouveau marqueur. Également, une session présentera l’intérêt de l’évaluation de la cognition incarnée dans les troubles de l’humeur (JPPA1).
Mais bon sang, où j’ai mis les clés de la voiture ?
Dans les atteintes neurodégénératives, les troubles cognitifs et de la mémoire ne sont pas nécessairement les premiers symptômes de la maladie. Des symptômes psychologiques et comportementaux tels que l’apathie, la dépression ou l’anxiété, sont souvent antérieurs aux premiers signes mnésiques ! Ces symptômes peuvent être fortement perturbateurs et entraîner une prescription durable de psychotropes. Les modalités de prise en charge médicamenteuse et non pharmacologique seront ainsi présentées et discutées (JPPA2).